FAUSTINO RUIZ DE LA PEÑA
Faustino Ruíz de la Peña : Peintre espagnol et maître des instants suspendus
Formation et fondements artistiques
Né à Oviedo en 1969, Faustino Ruíz de la Peña est diplômé en Beaux-Arts de l’Université de Salamanque (1992), avec une spécialisation en peinture. Dès ses débuts, il explore diverses techniques artistiques, menant une recherche constante sur les possibilités expressives du médium. Le dessin, pilier de sa pratique, lui permet de structurer une œuvre où l’expérimentation et la sensibilité se rencontrent.
Style et technique : peinture photographique et mémoire visuelle
Son travail s’apparente à une peinture photographique, où les instants se figent dans une temporalité suspendue. Ses compositions traduisent la mémoire transformée par la perception, rendant chaque scène intensément personnelle. Le dessin précis et la composition mesurée confèrent à ses œuvres une atmosphère de calme méditatif.
Thèmes : paysages et symbolisme poétique
Ruíz de la Peña développe une approche singulière du paysage symbolique. Les maisons, arbres et oiseaux qu’il peint sont des signes discrets d’une narration silencieuse, oscillant entre le réel et le rêve. Le spectateur est invité à y lire des fragments d’histoires intérieures et de souvenirs universels.
Expositions et reconnaissance
Lauréat du Prix National d’Art de Luarca (2008), il est reconnu pour sa contribution significative à la peinture espagnole contemporaine. Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections privées internationales et sont exposées à travers toute l’Espagne.
Philosophie artistique
Ruíz de la Peña pratique une peinture méditative, fondée sur l’observation et la mémoire. Il transforme la banalité du quotidien en visions intemporelles, invitant à la contemplation silencieuse et à la redécouverte de la beauté du moment présent.
Art intemporel
Art Intemporel : Une perception augmentée de la réalité
Le fil conducteur d’Art Intemporel est le réalisme, un langage qui oscille entre la tradition la plus classique et la fantaisie la plus évocatrice.
Cette exposition réunit des artistes contemporains qui partagent une maîtrise technique exceptionnelle, mais dont les visions divergent pour explorer les frontières du réel et de l’imaginaire.
La galerie devient un espace de contemplation sereine, où le spectateur peut s’immerger dans des œuvres d’un virtuosité technique et d’une grande profondeur conceptuelle.
Ici, le réalisme n’est pas simplement une reproduction fidèle du monde, mais un point de départ pour amplifier la perception : les détails se renforcent, les émotions se décuplent, et la réalité est réinterprétée.
Certains artistes présentent la réalité avec une acuité presque hyperbolique, nous invitant à observer ce qui, habituellement, passerait inaperçu.
D’autres, au contraire, introduisent des éléments fantastiques ou symboliques qui transforment le quotidien en quelque chose d’extraordinaire.
Sous l’idée de « fenêtres sur des mondes possibles », chaque œuvre agit comme un portail vers des univers personnels et poétiques, où la maîtrise technique devient la clé ouvrant de nouvelles manières de voir et de ressentir.
Art Intemporel est une invitation à se perdre dans la beauté de la figuration, à dialoguer avec des scènes qui continuent à résonner en nous bien après avoir quitté la salle.
FANTAISIE FIGURATIVE
RAE – FANTAISIE :
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f. Faculté de l’esprit à reproduire, au moyen d’images, des choses passées ou lointaines, à représenter des idéaux de manière sensible ou à idéaliser la réalité. Syn. : imagination, créativité, inventivité, esprit.
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f. Image formée par la fantaisie. Utilisé surtout au pluriel. Syn. : rêverie, songe, vision.
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f. Degré supérieur de l’imagination ; imagination en tant qu’elle invente ou produit.
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f. Fiction, conte, roman ou pensée élevée et ingénieuse. Les fantaisies des poètes, musiciens et peintres.
RAE – FIGURATIF :
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adj. Qui est la représentation ou la figure d’autre chose. Allégorique, symbolique, figuré.
Dans l’exposition collective FANTAISIE FIGURATIVE, nous avons le sentiment d’avoir créé un catalogue de portails vers d’autres mondes.
Notre souhait est que le spectateur parvienne à ressentir dans les œuvres cette sensation symbiotique qui nous saisit soudainement, lorsque notre ADN entre en résonance spontanée avec celui de l’artiste. L’artiste, à travers son langage, est capable de nous envelopper dans sa fantaisie – qui, à cet instant, devient aussi la nôtre.
Accorder notre sensibilité à celle d’un autre être humain est un acte profondément délicat : cela se produit… ou non. Il y a de l’art qui nous laisse indifférents, et de l’art qui nous capture.
Souvent, nous sommes attirés par une esthétique familière, celle avec laquelle nous avons grandi, un langage visuel que nous avons déjà décodé et qui fait partie de notre imaginaire. Ce type d’art ne nous confronte pas, il nous réconforte.
Mais parfois, nous rencontrons une forme d’expression qui nous dérange — elle peut même nous déplaire au premier abord —, mais qui, pour une raison mystérieuse, suscite notre curiosité, notre envie d’observer, de comprendre ce qu’elle veut dire et pourquoi. Et c’est précisément à ce moment-là que l’artiste pourrait bien avoir ouvert un nouveau monde pour nous.
L’instant où le spectateur entre en communion avec une nouvelle forme d’expression est celui où son esprit commence à interpréter et intégrer un nouveau langage, une symbolique différente, une nouvelle façon de percevoir la couleur, la forme ou la technique. Cette connaissance acquise s’ancrera en lui, enrichissant sa culture visuelle.
Comprendre différentes formes d’expression élargit notre manière de percevoir la réalité.
Les artistes nous offrent de petits fragments qui nous aident à mieux comprendre un monde profondément divers.
BLACKLIGHT ART GALLERY
Inner Street
L’Art nous définit en tant qu’espèce. Il est au cœur de notre nature.
Avant même de savoir écrire, nous savions déjà représenter picturalement – et avec une grande précision anatomique – les animaux qui nous entouraient. Notre capacité symbolique nous a façonnés en tant qu’êtres humains.
Il est sans doute étrange que l’on n’accorde pas toujours à l’Art l’importance qu’il mérite. Le besoin de nous exprimer à travers la peinture, la gravure ou la sculpture fait intrinsèquement partie de notre évolution.
On a observé que, dans certains abris préhistoriques, différentes tribus étaient intervenues dans un même espace au fil des époques, allant jusqu’à altérer la signification des représentations précédentes.
Il n’est pas difficile d’établir un lien entre ces interventions et l’Art Urbain contemporain : l’artiste s’exprime, mais ne devient pas propriétaire du support. Une fois l’œuvre achevée, elle reste dans un espace exposé à la liberté créative du prochain humain.
Dans l’exposition collective INNER STREET, nous avons souhaité recréer, à travers les interventions des artistes sur les murs de la galerie, l’esprit éphémère de l’Art Urbain.
Les œuvres représentées sur les murs cesseront d’exister à la fin de l’exposition.
Non pas pour être remplacées par un art meilleur, mais par un art différent.
Le temps passe dans la galerie comme dans la rue, il ne s’arrête jamais.
L’art nous donne une continuité en tant qu’espèce.
C’est une constante : les millénaires passent, et nous vivons toujours dans une boucle artistique en perpétuelle évolution.
Parfois l’art est plus réaliste et figuratif, d’autres fois plus symbolique, mais il est toujours présent.
Nous créons de l’Art, donc nous sommes humains.
Ou bien, nous sommes humains, donc nous créons de l’Art.
Le Pays des Rêves
The feeling that Dreamland awakens is the illusion of being in a place where fantasy truly exists.
Upon entering, we dissolve—wand-waving—the armor that has forced us to grow up in the worst possible way. And pure joy emerges, the joy of discovering a space where imagination has been crowned atop the dreams of others.
Conscious dreams, born from the skilled minds of master artists.
Here, we are all Alice, plunging—from the edge of a child’s diving board who never wanted to disappear—into the adventure of a surprise journey.
We look around carefully, we choose, and we take the invisible hand of the creator, the Artist, to chromatically blend ourselves with that dream we would have loved to have.
Because in truth, dreams are not chosen: they happen. And they happen freely, whether we like them or not.
Tender, powerful, terrifying, dystopian, romantic, destructive, glamorous, sensual, labyrinthine, chaotic—that is the indestructible world of dreams. Free, plural, and random.
Dreamland offers us, like the best cinema, the illusion of choosing a room with a view of a dream that isn’t ours, but that we adore.
Bring popcorn!
Surréalisme pop et autres
La masse bouge à l’unisson : lorsque quelque chose n’est pas à la mode, elle le rejette.
Et si cette chose possède une vraie force, elle donne naissance à une sous-culture.
L’art LOWBROW (Pop Surréalisme) est né en Californie à la fin des années 70, et à cette époque, ce n’était pas ce qui se faisait.
Ces artistes, appelés lowbrow de manière péjorative, s’inspiraient des images populaires qui avaient nourri les fantasmes de leur enfance, et ont eu l’audace de les hisser sur le podium de l’art — de l’Art avec un grand A.
Un art compris comme une œuvre réalisée avec une technique exquise, intégrée dans un univers imaginaire unique, capable de plonger le spectateur dans un ravissement sensoriel délicieux.
Dans une société qui semble avoir décidé arbitrairement que, pour être adulte, il faut d’abord renoncer à la fantaisie, ces artistes ont été profondément désobéissants.
Leurs œuvres sont une fenêtre ouverte sur leur monde intime.
Ils construisent des scènes peuplées de références populaires, abordent des thèmes qui les préoccupent, soulèvent des questions chez le spectateur et osent exprimer des émotions dont personne ne veut parler.
Ils nous rappellent que la fantaisie n’est pas réservée aux enfants.
En somme, ils sont une bouffée d’air frais.






































































